Amendement glyphosate : retour sur un vote polémique

« La loi Egalim sur l'agriculture et l'alimentation que nous présentons propose déjà une réduction très importante des produits phytosanitaires. Et cela se fera en responsabilisant tous les acteurs de la filière. Car nous ne changerons pas de modèle agricole sans les agriculteurs. Et ce ne sont ni les menaces ni les interdictions qui feront progresser le modèle agricole français. C’est pourquoi, à mon sens, il n’était pas indispensable d’inscrire cela dans la loi. Mais nous verrons tout de même, dans un an ou deux, comment les choses avancent. Et si les agriculteurs ne jouent pas le jeu, on légiférera. On garde cette carte maîtresse. Mais nous voulons d’abord être dans l’accompagnement et la pédagogie, plutôt que de sanctionner. 
Nous pointons cinq herbicides sur lesquels il faut faire des études de dangerosité, pour leur réduction et leur interdiction. Entre autres, le glyphosate, qui est un peu devenu le symbole de tous les herbicides. Concernant le glyphosate, il y a déjà eu un progrès énorme, lorsque la France a obtenu de l’Union européenne qu’elle ramène de dix à cinq ans l’autorisation. Ensuite, pour elle-même, la France a décidé que dans trois ans, on arrête le glyphosate. Avec une condition : qu’on ne laisse personne sans solution. »

Retrouvez l'interview de Didier Martin dans le Bien Public sur https://c.bienpublic.com/cote-d-or/2018/06/02/glyphosate-didier-martin-revient-sur-un-vote-polemique-gmio

Et dans Infos-Dijon.com : http://www.infos-dijon.com/news/cote-d-or/cote-d-or/assemblee-nationale-didier-martin-repond-au-critiques-apres-le-rejet-de-l-interdiction-du-glyphosate.html