21.02.23

Fin de vie : Didier Martin répond à Franceinfo

"Il faut l'entendre", a réagi sur Franceinfo Didier Martin, député Renaissance de Côte-d’Or, corapporteur de la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti 2016 et membre du Comité Consultatif National d'Ethique alors que la Convention citoyenne s'est prononcée très majoritairement en faveur d'une aide active à mourir en France.

Fin de vie : "Il faut entendre" la Convention citoyenne en faveur d'une aide active à mourir, réagit Didier Martin, député Renaissance

Après avoir terminé sa phase de délibération sur la fin de vie dimanche, la convention citoyenne se prononce majoritairement en faveur d'une aide active à mourir en France.

"Il faut l'entendre", a réagi Didier Martin, député Renaissance de Côte-d’Or, corapporteur de la mission d’évaluation de la loi Claeys-Leonetti 2016 et membre du Comité Consultatif National d'Ethique alors que la Convention citoyenne s'est prononcée très majoritairement en faveur d'une aide active à mourir en France.

>> Fin de vie : "La balle est dans le camp du gouvernement", selon le comité de gouvernance de la convention citoyenne

"Il n'est pas question d'aller contre une majorité de l'opinion. Quand vous avez une très large majorité, 84% qui dit que la situation actuelle ne répond pas à toutes les situations, il faut l'entendre", a-t-il affirmé. Les citoyens ont encore un mois pour affiner leurs propositions.  Les conclusions seront rendues en mars, mais le gouvernement ne s'est pas engagé à reprendre telles quelles les préconisations de  la Convention citoyenne.

"Quand vous avez trois citoyens sur quatre qui expriment qu'il faut une aide active à mourir, une aide médicalisée à mourir, il faut l'entendre et définir bien entendu, dans quelles conditions, dans quel cadre médical, dans quel cadre social et humain."

Des collectifs de soignants ont publié un tribune le 16 février dans Le Figaro (article réservé aux abonnés) pour rejeter l’euthanasie, une pratique "incompatible" avec leur métier. "Il faut effectivement qu'il y ait une clause de conscience stricte et absolue. Il n'est pas question d'obliger aucun soignant à pratiquer cette aide active à mourir", affirme Didier Martin.

Selon lui, "une loi est indispensable pour une très faible minorité de patients qui persistent dans l'expression de leur demande d'aide active à mourir. Aujourd'hui, des équipes qui vont faire ça, elles seraient dans l'illégalité et aujourd'hui, les personnes qui peuvent avoir accès à cette aide sont obligées d'aller dans un pays étranger."

Retrouvez ici l'article complet de Franceinfo

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