27.09.22

Déserts médicaux : question de Didier Martin au ministre de la Santé

Retrouvez la question de Didier Martin adressée au ministre de la Santé et de la Prévention François BRAUN, sur les modalités d’ajout d'une quatrième année au diplôme d’études spécialisées de médecine générale (internat), dans le cadre de l'audition menée lundi 26 septembre par la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

 

 

"Vendredi dernier, à l'occasion du lancement de l’Université d’été de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF), le ministre de la Santé a annoncé l’inscription dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale d’une 4ème année d’internat de médecine générale à réaliser préférentiellement dans les zones sous-denses.

Je tiens à saluer cette mesure qui concrétise une promesse du Président de la République.
Elle n’est pas la « solution miracle ». Nous le savons. Mais elle permettra de redonner un nouveau souffle à certains territoires de la République, confrontés à une désertification particulièrement forte.
En Bourgogne par exemple, ce seraient 80 internes supplémentaires qui pourraient être présents sur le terrain chaque année.

Retrouvez ma question adressée hier soir au ministre de la Santé et de la Prévention François BRAUN, sur la mise en œuvre de cette réforme importante d'une 4ème année d’internat supplémentaire, dans le cadre de l'audition menée par la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS).

Suite à mes nombreux échanges avec les acteurs de santé, j'ai souhaité attirer l'attention du ministre sur la nécessité de garantir aux professionnels qui feraient le choix de se rendre dans les déserts médicaux des conditions d’exercice satisfaisantes.
Tout d’abord en termes de formation, cette année reste une année d’internat et doit à ce titre être formatrice.
Ensuite en termes d’accompagnement et d’environnement de travail, les internes doivent être accompagnés et entourés d’autres professionnels, médicaux ou paramédicaux, et pouvoir bénéficier d’outils performants pour les aider au quotidien comme la télé-expertise.
Enfin en termes de rémunération, qui doit être à la hauteur de leurs compétences."

COMMUNIQUÉ DE PRESSE :  Ajout d’une quatrième année au diplôme d’études spécialisées de médecine générale

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