Rentrée scolaire : Didier Martin au collège Boris Vian

Pendant 5 ans, nous avons fait beaucoup pour l'école :

Pour lutter contre les inégalités : école obligatoire dès 3 ans, dédoublement des classes pour 375 000 enfants de CP-CE1, recrutement de +42% d'AESH pour accueillir 4 000 enfants en situation de handicap supplémentaires, préservation des écoles rurales, petits-déjeuners gratuits pour 245 000 élèves l'an passé, repas à 1€, choix de l'école ouverte pendant la crise COVID...

Pour assurer la réussite de chacun : aide aux devoirs pour 1/3 des collégiens, suivi plus personnalisé pour lutter contre l'échec scolaire, culture de l'évaluation dans les classes, pass Culture, réforme du lycée et du baccalauréat pour donner plus de choix aux élèves et favoriser le travail régulier, meilleur accueil dans le supérieur avec Parcoursup, développement de l'apprentissage avec 700 000 jeunes l'an dernier...

Tout ne va pas bien : trop d'élèves malheureux, trop de parents anxieux, de professeurs désabusés, d'entreprises qui ne trouvent pas de jeunes formés.

Nos objectifs : mieux former les élèves, mieux garantir l'égalité des chances, mieux orienter, mieux insérer.

Nos propositions pour la maternelle.

-Continuer à apporter plus d'attention portée au développement de l'enfant en s'appuyant sur les enseignements des neurosciences.

Nos propositions pour l'école.

Mettre l'accent sur les apprentissages fondamentaux et former davantage les enseignants en mathématiques,

Développer la pratique quotidienne du sport (dès cette rentrée) et de la culture.

Nos propositions pour le collège.

Faire de la 6ème une classe liaison efficace et transversale,

Mettre en place la demi-journée avenir hebdomadaire à partir de la 5ème pour faire découvrir les métiers et ouvrir l'école à d'autres savoirs,

Étendre le pass Culture dès la 6ème,

Lutter contre le harcèlement scolaire et le e-harcèlement.

Nos propositions pour le lycée.

Renforcer la place des mathématiques dans le tronc commun.

Nos propositions pour la voie professionnelle.

Faire des voies professionnelles des voies d'excellence : arrêter le déterminisme social, en faire une voie choisie, en faire une voie de l'emploi.

Adapter les formations au marché professionnel et aux besoins des élèves : plus d'autonomie, plus de moyens d'innover, développer les temps de stages de 50% et mieux les rémunérer, associer davantage de professeurs issus du monde professionnel qui seront renforcés dans les conseils d'administration, préparer à la recherche d'emploi, revoir la carte des formations pour fermer celles qui n'insèrent pas, développer celles qui marchent, ouvrir celles qui manquent pour répondre aux besoins avec des compétences nouvelles.

Nos propositions pour les enseignants : sens, reconnaissance, rémunération.

Revaloriser globalement : nous poursuivons l'effort fait lors du précédent quinquennat. Aucun professeur ne commencera sa carrière avec moins de 2 000€ nets par mois. Chaque professeur verra sa rémunération augmenter de 10% de façon inconditionnelle.

Construire un pacte pour les enseignants : sur une base volontaire, ceux qui veulent faire davantage ou qui font déjà davantage verront leur rémunération augmenter jusqu'à 20%.

Repenser la formation : permettre une orientation plus tôt avec un parcours ad hoc, former à la laïcité en enseignement fondamental, mettre plus de moyens.

Nos propositions pour une nouvelle méthode.

Faire de l'école un pilier du Conseil national de la refondation.

Lancer un grand travail pour refonder l’école au plus près du terrain en donnant du pouvoir aux enseignants et aux directeurs d'établissements qui pourront, avec les parents, les associations du périscolaire, les élus locaux, bâtir un projet adapté école par école.

Créer un fonds d'innovation pédagogique de 500 millions d'euros affecté au terrain pour pouvoir financer rapidement les projets développés.