28.01.20

Discours des vœux de Didier Martin

Discours de Didier Martin à l'occasion de ses vœux de mi-mandat, vendredi 24 janvier 2020 à Dijon.

"Chers collègues parlementaires, présents ou représentés, chère Fadila KHATTABI, cher Didier PARIS, et chers députés suppléants, 

Mesdames et messieurs les maires des communes de la 1re circonscription,

Mesdames et messieurs les conseillers régionaux et départementaux, 

Mesdames et messieurs les élus, conseillers communautaires, conseillers métropolitains, adjoints et conseillers municipaux,

Mesdames et Messieurs les représentants des autorités civiles, religieuses et militaires, Monsieur le Consul général du Maroc,

Mesdames et Messieurs les représentants du monde économique et social et des entreprises,

Monsieur le Bâtonnier,

Mesdames et Messieurs les représentants des associations,

Mesdames et Messieurs les représentants des formations politiques,

Chères concitoyennes, chers concitoyens,

Mes chers amis,

Arrivé à mi-parcours de mon mandat de député, je me suis donné l’objectif de vous rendre compte de mon action personnelle et de partager avec vous mon analyse du bilan de la majorité présidentielle d’Emmanuel Macron et du gouvernement d’Edouard Philippe. Rendre compte, c’est un engagement que j’avais pris avant mon élection et je considère qu’il est nécessaire de tenir ma promesse. Chacun pourra ainsi porter un regard éclairé et critique sur cette période de grandes transformations et sur l’action collective à l’Assemblée nationale du groupe La République en marche, en alliance avec le groupe Modem et accueillant de plus en plus souvent le groupe UDI-Agir et Indépendants. Dois-je rappeler que nos réformes mettent en œuvre le programme présidentiel approuvé par les Français ?

Pour restaurer la valeur travail, pour donner à chaque individu et d’abord à chaque enfant toutes les chances de réussir, de rebondir parfois, pour préserver notre système d’assurance sociale à l’heure du vieillissement démographique, de la diversité des familles et des progrès des sciences humaines et médicales, nous avons été conduits à mettre en œuvre des changements qui concernent les entreprises, l’école et le pacte social républicain. Les résultats positifs de cette politique pour l’emploi, pour l’éducation, pour l’apprentissage, nous ont donné raison.

Pour respecter notre engagement à limiter le réchauffement climatique, pour construire le projet européen, seul capable de garantir notre développement à l’échelle planétaire, pour intégrer la révolution numérique, pour redonner espoir à nos territoires, enfin pour répondre à l’intérêt général qui dépasse la somme des intérêts particuliers, il nous fallait établir des règles nouvelles et des contraintes de normalisation parfois difficiles à admettre.

Tout cela repose sur une conviction : ensemble, nous pouvons transformer la France et préserver les solidarités. Telle était la promesse du candidat Emmanuel Macron, tel est l’engagement du président de la République depuis son élection : « Libérer et protéger ». 

Pour créer un nouvel équilibre économique profitable à tous et protecteur socialement et écologiquement, les changements mis en œuvre bousculent les conservatismes. Nous l’assumons mais nous nous adaptons aussi à ce que la société française est en mesure d’accepter.

Après deux ans et demi de travail, l’heure est maintenant à dresser un premier bilan des transformations engagées. 85% des mesures proposées dans le programme présidentiel ont débuté ou ont abouti. Des efforts réels ont été consentis et les premiers résultats sont là. De nombreux concitoyens ont retrouvé un emploi. La promesse d’un travail qui paye a été tenue. Le pouvoir d’achat a augmenté.

Avec plus de 500 000 emplois créés depuis le début du mandat, le taux de chômage, en net recul, s’élève aujourd’hui à 8,5%. Nous sommes en train de gagner collectivement la bataille pour l’emploi ! Les créations d’entreprises sont toujours plus nombreuses et les investissements internationaux dans notre économie sont supérieurs à ceux enregistrés par nos voisins.

La France n’avait pas connu un tel dynamisme depuis des années. Elle attire les investisseurs. Elle gagne des marchés. LVMH rachète Tiffany.

Tout un symbole ! 

L’insertion professionnelle de nos jeunes éloignés de l’emploi est favorisée par le renforcement de l’apprentissage. Avec 15 milliards d’euros investis sur 5 ans, l’apprentissage a d’ores-et-déjà connu une croissance exceptionnelle. Par le choix de ce lieu pour la présentation de mes vœux, je tiens à saluer à cet égard « Cuisine Mode d’Emploi(s) » pour son implication dans la formation aux métiers de la boulangerie et du snacking.  Merci à Thierry Marx et à toutes ses équipes pour cette belle initiative.

Les réformes engagées ont également permis de mettre en place un travail plus rémunérateur : la promesse du travail qui paie a été tenue.

Nos concitoyens peuvent l’observer chaque mois sur leur fiche de paie.

Je rappelle en premier lieu la baisse des cotisations sociales qui a été rendue possible par la suppression des cotisations sociales d’assurance maladie et chômage. Au total, cette mesure rapporte à chaque salarié près de 270 € de plus par an depuis 2018.

Je rappelle également la défiscalisation des heures supplémentaires ainsi que par l’octroi d’une prime exceptionnelle de fin d’année, reconduite en 2020. Ces mesures ont permis aux Français d’obtenir davantage de reconnaissance pécuniaire pour leurs efforts.

La défiscalisation et la désocialisation des heures supplémentaires représentent un gain moyen annuel par salarié de 400 € tandis que la prime exceptionnelle a permis, depuis sa mise en place, le versement de plus de 2 milliards d’euros de primes à 5 millions de salariés.

Quant à elle, la revalorisation de la prime d’activité de 90 euros par mois rapporte plus de 1 000 euros par an à ses bénéficiaires et a permis là encore de redonner davantage de valeur au travail, et je souligne, sans alourdir les charges des entreprises.

Cette bataille pour l’emploi et pour le travail a été menée de front avec la bataille pour le pouvoir d’achat, afin de permettre à tous et à toutes de vivre dignement.

L’augmentation du pouvoir d’achat des ménages, +850 euros en moyenne en 2019, est réelle et peut être perçue par tous. Elle passe en partie par une réduction forte de la fiscalité. La suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages représentera un gain de pouvoir d’achat de 780 € en moyenne par foyer et la suppression de la taxe d’habitation totale et pour tous est programmée en 2023. A propos de fiscalité, je rappelle également la baisse de 5 milliards d’euros de l’impôt sur le revenu pour 17 millions de foyers, qui est effective depuis le 1er janvier.

J’ajoute et je précise, un pouvoir d’achat renforcé doit profiter en priorité à nos concitoyens qui en ont le plus besoin. C’est la raison pour laquelle nos efforts se sont concentrés sur des mesures ayant un impact concret et réel sur le quotidien des Français les moins favorisés.

L’allocation aux adultes handicapés a été portée à 900€ et profite désormais à 1,1 million de personnes. La revalorisation du minimum vieillesse accroîtra le pouvoir d’achat de 600 000 retraités très modestes.

Un effort considérable a été fait sur le reste à charge en optique, en dentaire et en audiologie pour que ces prestations soient intégralement remboursées et sur le relèvement de 138 € par mois du complément mode de garde.

Telles étaient les principales mesures pour l’économie, pour l’emploi, pour les entreprises, pour le pouvoir d’achat et pour la solidarité, que je voulais rappeler ce soir devant vous.

Je voudrais maintenant illustrer brièvement mon travail personnel de député siégeant dans la Commission des Affaires économiques.

 J’ai eu l’opportunité de m’investir plus particulièrement sur deux thématiques : l’agriculture et l’alimentation d’une part, le tourisme d’autre part.

Suite à la volonté du Président de la République de sortir du glyphosate d’ici à 2021, j’ai été à l’origine de la création d’une mission d’information parlementaire sur l’utilisation des produits phytopharmaceutiques. J’ai proposé 35 mesures destinées à renforcer la protection de la population et de l’environnement et plusieurs pistes pour réduire l’utilisation de pesticides et mettre en place des alternatives dans le cadre d’un nouveau modèle agro-écologique. Je sais que les produits phytopharmaceutiques font l’objet d’inquiétudes légitimes et je ne compte pas m’arrêter là. Ma mission étant terminée, je poursuis mon travail de vigilance dans le cadre de la mission du suivi du plan de sortie du glyphosate à l’Assemblée nationale.

Autre sujet : le Tourisme. Fortement investi sur cette thématique, j’ai été à l’initiative d’une mission d’information sur le tourisme. Le tourisme est essentiel au dynamisme de nos territoires, et en particulier de notre territoire dijonnais et côte-d’orien. Dans le cadre de cette mission, j’ai formulé 25 recommandations de bon sens destinées à accroître les performances de la France en matière touristique et à mieux répartir ses bénéfices sur le territoire en accordant une attention particulière au développement d’un tourisme vert, plus respectueux de l’environnement. Le bon, le beau et le bien doivent être au cœur de notre politique touristique.

Libérer toutes les énergies, le travail, les entreprises. Protéger les plus vulnérables et améliorer leur quotidien. Telles étaient les deux promesses présidentielles en 2017.

Mais s’il est une passion bien française, c’est bien la passion de l’égalité. Notion artificielle si on regarde la distribution aléatoire des avantages que la nature nous réserve à la naissance. Mais valeur républicaine majeure inscrite au fronton de nos institutions entre la liberté et la fraternité. L’égalité est un combat. Toujours inachevé ! On le sait, mais c’est là toute sa grandeur : un combat contre l’injustice, un combat pour l’équité. Un combat pour le respect et la reconnaissance de l’autre. L’Autre qui est mon égal, bien que différent de moi. Un combat pour une altérité voulue. Une altérité heureuse et bienveillante.

A l’origine de la République, cette volonté d’égalité nous a été léguée par nos lointains prédécesseurs, les tout premiers députés conduits par Mirabeau. Ceux qui en juin 1789 avaient refusé d’obéir, avaient refusé de se séparer au nom de la volonté du peuple. Ceux-là mêmes qui, le 4 août 1789, décidèrent de renoncer à leurs propres privilèges au nom de l’égalité.

Aujourd’hui, l’équité est constamment mise en avant dans le débat politique. Les lois doivent être équitables. Les décisions des juges doivent être équitables. Le partage des richesses produites par le travail et par le capital doit être équitable. C’est notre modèle de justice !  L’égalité si elle est bafouée, ouvre en effet la porte à tous les maux de la société. Fracture sociale, fracture territoriale, fracture numérique et pour finir fracture de l’unité du peuple lui-même avec le développement délétère des communautarismes. Nous ne pouvons pas accepter cela.

Préservons chers amis à tout prix l’unité du peuple français. Le peuple au nom duquel le pouvoir est exercé. Le peuple au nom duquel la justice est rendue. Le peuple au nom duquel la loi est proclamée.

Enfin, travaillons sans relâche à l’unité de la nation. Une nation ouverte, tolérante et solidaire !

Ce combat pour l’égalité prend aujourd’hui une forme contemporaine particulière et d’ampleur inédite avec la conquête puis l’exigence de l’égalité des droits pour les femmes. Cette grande cause du quinquennat nous la défendons, je la défends pour les femmes et non contre les hommes, mais bien pour les femmes et pour les hommes à égalité.

Egalité d’accès à tous les métiers, à toutes les fonctions politiques, à toutes les responsabilités, à tous les sports. Egalité des rémunérations, égalité des retraites. Protection contre les violences sexuelles et sexistes. Protection contre les violences conjugales.

Soutien des familles monoparentales, accompagnement des femmes pour l’estime d’elles-mêmes, pour qu’elles retrouvent la confiance en elles, qu’elles reprennent une activité professionnelle après parfois une trop longue absence familiale. Egalité des droits à la procréation, qu’elles soient seules ou en couple avec un homme ou avec une autre femme, une autre maman de plein droit.

Egalité des comportements et des choix vestimentaires au centre-ville comme dans les quartiers où aucun voile, où aucun foulard ne devrait être porté par une femme si elle n’y consent pas.

Je m’inscris complètement aux côtés des femmes et des hommes en lutte pour cette égalité fondamentale. De la même façon que je m’inscris complètement avec tous les laïcs, croyants ou non croyants, pour préserver notre laïcité républicaine. La laïcité n’est pas seulement une forme d’égalité. La laïcité c’est l’égalité. Le droit de croire, le droit de ne pas croire, le droit de dire sa croyance à condition, et c’est fondamental, à condition de ne pas troubler l’ordre public tel que la loi républicaine le définit.

Voilà la condition absolue de la laïcité vivante qui est d’abord une liberté de choix de chaque individu et qui est complétée par l’absolue neutralité de nos institutions françaises.

La France ne reconnaît aucun culte, ne salarie aucun prêtre, aucun rabbin, aucun immam. La France dont l’Etat et les services publics ne sont sous aucune emprise et n’acceptent aucune exception à ce principe fondamental.

A l’échelle de la 1ère circonscription, j’ai voulu humblement innover dans ce domaine avec l’événement citoyen « Place de la République » dont la 1ère édition à Fleurey-sur-Ouche en 2018, placée sous le parrainage de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire national de la laïcité, était consacrée à ce thème de la laïcité et de l’engagement citoyen.

Indivisible et laïque, la République française est également sociale et démocratique. Ce sont les termes inscrits à l’article 1er de notre Constitution.

Cette 15ème législature 2017-2022 n’échappe pas à cette exigence sociale et démocratique de la République. C’est pour répondre à cette exigence fortement exprimée l’hiver dernier par le mouvement des Gilets jaunes que le Président de la République et le gouvernement ont organisé le Grand Débat National et, aujourd’hui, la Grande concertation pour le climat. Limiter le réchauffement climatique, préserver la biodiversité et les ressources naturelles, tel en est l’objectif.

Là encore, j’ai décidé d’innover et de répondre à ce défi en organisant à Ahuy en juin dernier la 2ème édition de l’événement citoyen « Place de la République » consacré à la gestion de l’eau dans notre territoire, à la fois urbain et rural.

Une prise de conscience et un débat citoyen sont aujourd’hui indispensables pour plus de sobriété dans notre consommation des ressources naturelles et, en particulier, plus de sobriété dans notre consommation de l’eau.

Je précise toutefois que dans mon esprit être sobre en eau ne signifie pas trop boire de boissons alcoolisées : fort heureusement, nous le savons : au pays des Climats du vignoble de Bourgogne, le vin ce n’est pas de l’alcool. Le vin c’est du patrimoine, transformé et magnifié ! Restez cependant raisonnables lors de l’apéritif que nous partagerons tout à l’heure en toute fraternité.

Plus sérieusement, la transition écologique et la transformation de toute activité humaine, si elles sont incontournables, ne sont à mes yeux ni une régression, ni une décroissance. C’est au contraire une nouvelle croissance vertueuse pour la planète mais aussi pour de nouveaux emplois.

Il nous faut inventer une activité humaine à la fois utile et vertueuse : nouveaux véhicules, nouveaux immeubles, nouvelles industries, nouvelle agriculture, nouvelles organisations en termes de mobilité, de santé, nouvelles productions et consommations d’énergie, nouvelles régulations, nouveaux services et nouvelles entreprises.

Toutes nos activités repensées dans une nouvelle dimension du temps et de l’espace le seront avec cette grande ambition : donner plus de sens, plus d’utilité, moins de futilité, plus de responsabilité à ce que nous faisons en pensant aux équilibres naturels, économiques, sociaux, en pensant à l’avenir des générations futures auxquelles nous voulons transmettre un monde plus propre, plus durable, plus fraternel. Il est temps de réparer nos erreurs, de maîtriser nos excès, de donner toute sa place à l’utile, au beau, au bien.

Parlant d’écologie sur un ton un peu philosophique, je ne veux pas éluder les exigences sociale, démocratique et territoriale telles qu’elles se sont exprimées et s’expriment encore avec force. Nos réponses, celles du gouvernement que je soutiens, mobilisent toutes nos politiques publiques, tous les services de l’Etat comme ceux des collectivités territoriales. Elles appellent aussi de nouveaux engagements de la part des entreprises pour répondre à leurs responsabilités sociale et environnementale. Voilà pour l’urgence environnementale qui s’impose à nous.

Je souhaite terminer ce discours par l’urgence sociale que nous devons impérativement prendre en compte pour préserver la cohésion républicaine. Après l’appel du président de la République en septembre 2018, il a été décidé de lutter collectivement contre la pauvreté. En commençant dès le début de la vie, dès la naissance d’un petit enfant au sein d’une famille, puis à l’école et au moment de l’orientation. Et puis poursuivre : réduire la pauvreté chez les seniors, chez les retraités et, à la fin de la vie, renforcer la solidarité au moment du grand âge qui doit être une de nos priorités pour 2020.  

En ce qui concerne le grand âge, un effort conséquent est indispensable. Il est nécessaire de mieux reconnaître et de mieux rémunérer les métiers du grand âge, de rénover les équipements des EHPAD, de numériser, et de revoir la gouvernance des dispositifs associant le rôle central des départements et des agences régionales de santé. Un projet de loi dans ce sens a été annoncé par le Premier ministre pour l’été 2020.

Voilà, chers amis, ce que je souhaitais partager avec vous, en ce début d’année. 2020 sera aussi une année de choix démocratiques importants.

A la veille des élections municipales, je voudrais m’associer à l’hommage rendu par le Président de la République lors de ses vœux aux élus de proximité que sont les maires et leurs équipes.

Leur rôle et leur action, leur dévouement sont indispensables à la vie harmonieuse en communauté. Leurs décisions impactent à la fois la vie quotidienne des habitants et elles orientent aussi vers des choix capitaux pour les territoires et, en fin de compte, pour une vie en commun plus agréable et plus équilibrée. Leurs projets seront bientôt soumis au choix des Français et, d’une certaine façon, les options retenues participeront de façon fondamentale au contrat social de la République. J’espère un renforcement des relations entre communes et intercommunalités, des relations avec les départements et avec les grandes régions.

Depuis 2017, les budgets communaux ont été préservés par le vote des budgets nationaux ; en particulier la compensation intégrale par l’Etat de la suppression de la taxe d’habitation. L’époque de la baisse des dotations est maintenant révolue et a laissé place à une phase de libre contractualisation qui implique les collectivités locales dans la maîtrise des comptes publics de la Nation.

A tous ceux qui s’engagent souvent bénévolement ou presque dans la vie publique locale, de leur ville ou de leur village, je voudrais simplement témoigner mon respect et ma gratitude. La France a besoin de cette vie communale démocratique et sociale intelligemment et librement associée aux orientations nationales.

Et comment renforcer demain ce pacte entre territoires, villes, collectivités et Etat ?

Grâce au projet de loi de décentralisation et de différenciation, plus de liberté locale et d’innovations seront possibles pour améliorer la vie quotidienne des Français.

Grâce à un Etat plus déconcentré, grâce aux espaces France Service, grâce aux hôpitaux de proximité, grâce aux nouveaux services de La Poste, de Pôle Emploi ou de la CAF, cette nouvelle étape de déconcentration doit servir aux Français du monde rural comme au développement des territoires qui regorgent de possibilités non accomplies.

Grâce à des villes attractives dans un pays lui-même plus attractif pour les investissements, pour les étudiants, pour les entreprises, pour les innovations, pour la culture et finalement pour l’art de vivre, la croissance vertueuse est, je le crois, possible à une double condition. Ne pas abandonner ni les quartiers des villes, ni les territoires ruraux. A condition également de ne laisser personne sur le bord du chemin dans cette phase de transformation de la France. Nous devons préserver toutes nos solidarités.

La France est fidèle à ses valeurs et à son histoire. La France est riche de ses territoires, de ses innovations et de ses citoyens engagés dans la société civile ou dans la vie publique.

La République française laïque, sociale, démocratique et indivisible telle que l’a définie la Constitution est fière de sa devise d’équilibre et d’exception : Liberté, Egalité, Fraternité.

Avant de partager avec vous un moment de convivialité, je voudrais adresser quelques remerciements.

J’adresse en priorité mes remerciement à mes collaborateurs, Léa Degorre, Laure Petrone et Pierre Cuin, pour leurs missions au quotidien, à l’Assemblée nationale et en circonscription.

Je tiens également à remercier ma suppléante, Laurence Guillet.

Mes pensées vont aussi à ma famille naturellement, et à mes proches.

Je n’oublie pas les militants et les bénévoles, qui m’entourent et m’accompagnent fidèlement.

J’ai une pensée particulière et émue pour Odile, présente ce soir avec nous, et pour son mari François DUCLOUX, fidèle compagnon de route, qui nous a quittés en 2019, après un combat courageux contre la maladie.   

Mais, en tant que député, ma reconnaissance va bien évidemment à toutes les citoyennes et à tous les citoyens qui m’ont fait confiance en 2017.

Le Président de la République nous appelle à unir nos forces pour, ensemble, transformer la France et préserver les solidarités.

Que 2020 soit solidaire et bienveillante et qu’elle renforce notre unité : c’est mon vœu le plus cher.

Mes chers amis, je vous remercie du fond du cœur pour votre présence, ce soir à Fontaine d’Ouche, à Dijon, et je vous souhaite une très bonne et heureuse année."

Didier MARTIN 

 

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